
Le dry january permet de faire une pause dans la consommation d’alcool. C’est aussi le moment de communiquer sur la prévention et la volonté de sensibiliser le plus grand nombre sur les conséquences.
Dans le cadre professionnel, certains facteurs exposent les collaborateurs aux conduites addictives dont celles de la consommation d’alcool tels que :
· Les risques psychosociaux engendrés par des conditions de travail pénibles avec par exemples des contraintes physiques et psychiques, des horaires atypiques, du stress et des violences/harcèlement subis, le bruit, un travail précaire, …
· La culture d’entreprises qui peut encourager la consommation d’alcool à travers des afterworks ou autres événements comme moyens d’intégration, de convivialité, de cohésion d’équipe.
· La disponibilité des produits/offres de l’alcool sur le lieu de travail liée aux métiers/activités (café, restaurant, caves …).
Les effets de l’alcool pour le collaborateur sont considérables tant sur le plan professionnel que personnel (cancers, maladies cardiovasculaires, dépression, …). Je vous invite à vous rendre sur le site https://www.alcool-info-service.fr/ pour en savoir plus.
Les effets de l’alcool pour l’entreprise sont une augmentation de l’absentéisme, une hausse des accidents du travail, une baisse de la productivité, une augmentation des erreurs entrainant une baisse de la qualité du travail, un service client défaillant, des relations entre collègues dégradées, …
L'employeur a l'obligation d'assurer la sécurité et la santé de ses salariés. (Article 4121.1 du code du travail). Dans ce cadre, L’entreprise est le lieu de prévention des conduites addictives à travers la conduite de l’amélioration de la Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT).
Dirigeants, managers, chargés du personnel, salariés, membres du CSE, …mobilisez-vous pour conduire une démarche de prévention autour des conduites addictives.
C’est votre santé et celle de votre entreprise qui sont en jeu.
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